Au quatrième trimestre 2020, en Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’établit en moyenne sur le trimestre à 123 090. Ce nombre baisse de 5,6 % sur le trimestre (soit –7 340 personnes) et progresse de 1,9 % sur un an.
Après avoir chuté plus fortement qu’en moyenne dans l’industrie, l’activité dans la métallurgie et la fabrication de produits métalliques est repartie et a retrouvé à l’été quasiment son niveau d’avant crise. La reprise de l’activité s’est accompagnée d’une forte hausse de l’intérim (+ 79,8 %) mais n’a pas bénéficié à l’emploi permanent qui continue de reculer (- 1,2 %). La mise en place d’un deuxième confinement fin octobre a quelque peu freiné l’activité en novembre mais celle-ci a augmenté de nouveau en décembre.
Après avoir chuté plus fortement qu’en moyenne dans l’industrie, l’activité dans la fabrication de matériels de transport est repartie entre juin et octobre mais reste encore en dessous de son niveau d’avant crise. La reprise de l’activité s’est accompagnée d’une forte hausse de l’intérim (+ 79,4 %) mais n’a pas bénéficié à l’emploi permanent qui continue de reculer (- 0,8 %). La mise en place d’un deuxième confinement fin octobre a freiné la reprise de l’activité mais ne l’a pas fortement pénalisé comme au premier confinement.
Avertissement
Dans cette publication, le concept d’emploi se réfère aux critères du bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l’emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie). Pendant la crise sanitaire qui a commencé au premier trimestre 2020, un nombre inédit de salariés se sont trouvés en situation de chômage partiel ou d’arrêt-maladie (y compris pour garde d’enfant) : ces personnes sont bien considérées comme en emploi.
L’emploi salarié en Bourgogne-Franche-Comté retrouve des couleurs au troisième trimestre et regagne des effectifs sans toutefois retrouver son niveau d’avant la crise du printemps, 13 150 emplois ayant été perdus sur un an. Entre fin juin et fin septembre, la région gagne 14 100 emplois, soit une progression de 1,5 %.
Les données du tableau de bord sur les frontaliers établi chaque trimestre par la Direccte ont pour source le système statistique des frontaliers (STAF) élaboré par l’Office Fédéral de la Statistique suisse (OFS). Aussi, ce tableau de bord ne se réfère qu’aux seuls travailleurs transfrontaliers résidant en France et travaillant en Suisse exclusivement. Les statistiques trimestrielles fournissent un dénombrement des frontaliers assez succinct, se limitant à une localisation par département et une répartition par sexe.